La génération Y, pas si différente
On la dit égocentrique, désengagée, infidèle, impatiente, et hyper-connectée. Bref, la génération Y, ou les jeunes d’aujourd’hui, est tellement différente, qu’il faudrait des méthodes particulières de management pour l’intégrer dans l’entreprise. Un axiome qui tient plus des préjugés que d’une réalité démontrée, constate Ipsos dans une étude.
La génération Y (17-30 ans) a baigné très jeune dans le monde de l’Internet, n’a pas connu autre chose que le chômage de masse, et n’a pas franchement connu la Guerre froide, autrement que dans des livres d’Histoire. Du coup, ces jeunes ne peuvent être que différents. D’ailleurs, chacun l’observe. « Je vois les jeunes dans ma boîte, ils veulent tout tout de suite. Ils sont d’un égocentrisme, cela doit être l’effet télé-réalité, facebook et compagnie. Et puis, ils n’en foutent pas une rame, ils se foutent de tout. Moi, à leur âge, je n’étais pas du tout comme cela ». Ce type de constat, chacun l’a entendu au moins une fois.
Qu’on se le dise – le monde de l’édition en a d’ailleurs fait un business, en pondant une quantité de livres sur le sujet la génération Y est égocentrique, désengagée, infidèle, impatiente, aussi bien coupée du monde qu’hyper-connectée.
Mais leur vrai problème c’est peut-être avant tout d’être jeune. Car l’exercice ne date pas d’hier. Platon en prenant de l’âge, arrivait déjà au même constat : Ah, les jeunes d’aujourd’hui ce n’est plus ce que c’était !
L’institut de sondage Ipsos, dans une enquête menée auprès de 1014 salariés du secteur privé et 408 chefs d’entreprises, a testé le paradigme. Stupeur : les membres de la génération Y ne sont en réalité pas si différents de leurs aînés.
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Source : emploi-pro.com